COMMUNIQUÉ N°23

Conférence-débat

Article à paraître

20/04/05 -- Article à paraître sur Isle en Dodon :

SE NOURRIR  POUR UNE  SANTE DURABLE 

            Se nourrir avec des aliments exempts de pesticides, d’antibiotiques, d’hormones, de mauvaises graisses  est essentiel pour préserver notre santé et avoir les meilleures chances de maintenir une bonne qualité de vie le plus longtemps possible pour profiter pleinement de l’allongement de la vie. Sur ce dernier point, des experts américains constatent désormais une stagnation de l’espérance de vie dans certains milieux et prédisent une inversion  dans quelques dizaines d’années si nous ne révisons pas nos modes de vie et d’alimentation.

             Nourrissons  nos bovins  avec de l’herbe, varions l’alimentation de nos volailles et de nos porcs en limitant l’apport en maïs ,bannissons les aliments contre nature , redonnons de l’espace dans nos élevages  et nous aurons ainsi des  aliments de bon goût avec du bon gras et  qui plus particulièrement  nous apporteront la  dose adéquate d’acide gras  oméga 3 . En effet cette molécule  indispensable à l’organisme humain a de plus l’énorme avantage de freiner les maladies inflammatoires, les allergies, les maladies cardio-vasculaires .

Tels sont les messages  qui se  dégagent des exposés de messieurs  Gaillanou  éleveur reconverti au « bio » et   Guy André Pelouze chirurgien cardio-vasculaire  lors de la conférence débat  du 2 avril à l’Isle en dodon  organisée par l’association Développement Environnement et patrimoine rural de Montesquieu -Guittaut .

Du débat qui s’est prolongé au delà de minuit  émergeront deux  axes de réflexion : Le retour à une agriculture raisonnée, respectueuse de l’environnement est possible car aujourd’hui la preuve est faite qu’au bout de plusieurs années  les rendements obtenus sont équivalents  à l’agriculture intensive  tout en préservant de plus la fertilité des sols ; cette évolution se fera d’autant plus que le consommateur changera son comportement. Des participants relèvent : apprenons à lire des étiquettes, varions nos menus, retrouvons le goût de préparer nos légumes frais,  et d’autres d’ajouter  c’est d’abord une question de choix et non de coût car en quelques dizaines d’années, la part  alimentation  dans le budget est passée de  50 % à 16 % .

   Pour en savoir plus consultez le site internet de l’association : http://deprural.chez.tiscali.fr

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